Le chemin menant au belvédère d’Aujon à Flaine passe par différents types d’environnement : une piste de ski, des alpages verdoyants, un petit sentier parmi les nombreux pieds de myrtilles, les rhododendrons et enfin, les lapiaz : une curiosité géologique dans la continuité du Désert de Platé. Le départ de la balade se situe près du départ des télécabines Aup de Véran.

Les étapes pour atteindre le belvédère d’Aujon
Etapes | Altitude | Dénivelé |
Départ : Le stade | 1570m | |
Bois d’Aujon | 1720m | 150m |
Les chalets d’Aujon | 1820m | 100m |
Plateau rocheux (pas de panneau) | 1940m | 120m |
Belvédère d’Aujon | 2034m | 94m |
La randonnée en détails au départ de Flaine
La balade commence par une piste de ski qui s’appelle « Célestine » et qui est situé à proximité des télécabines Aup de Véran. Un panneau au lieu-dit « le stade » confirme le point de départ de la randonnée et indique 1h30 de montée pour atteindre le belvédère. La montée se fera, dans un premier temps, dans un environnement ombragé avec des bois de chaque côté. L’environnement s’éclaircit et vous voilà au bois d’Aujon (second panneau indicatif).
A partir de là, prendre à droite comme indiqué sur le panneau et suivre le balisage rouge. Vous marcherez alors dans les alpages parmi les vaches jusqu’à atteindre les chalets d’Aujon. Passez à gauche des chalets. Vous atteindrez un premier plateau. Inexistants au départ de la randonnée, les lapiaz apparaissent peu à peu sur le chemin comme l’indique la photo ci-dessous.

Vous continuerez la montée parmi les pieds de myrtilles et les rhododendrons et verrez en face de vous une imposante montagne remplie de fissures. Vous atteindrez un second plateau rocheux. La végétation laisse place progressivement à un monde minéral.

L’issue de la randonnée se situe au bord d’une falaise abrupte à 2034m d’altitude. Vous voilà arrivé au belvédère. Vous surplombez alors la vallée et la route en contrebas semble bien petite.

Les lapiaz
« Formation géologique spécifique aux roches calcaires, qui se forme lorsque le ruissellement des eaux de pluie creuse la roche. Ces formations peuvent s’avérer dangereuses en randonnée car on marche alors sur des plateaux de roches à la surface hétérogène (de surcroît souvent aiguisée). En hiver, les trous de la roche sont recouverts de neige et donc invisibles, il vaut alors mieux éviter ce type de terrain. » (source decathlon)

La partie « lapiaz », sans nécessiter d’effort, demande un peu d’attention. Pour l’avoir fait plusieurs fois, je dirais qu’il faut bien regarder où on met les pieds et suivre le balisage pour éviter les crevasses. Il vous indique le chemin le plus simple et arriver au bord de la falaise.

Et en redescendant vers Flaine
Le chemin du retour sera le même qu’à l’aller. Vous laisserez le monde minéral pour retrouver la végétation. Flaine sera alors en face de vous. Au loin, vous verrez la pointe de Chalune et le Roc d’Enfer. Sachez aussi que le lac de Gers se situe de l’autre côté de la montagne.


Et parce que le travail artistique n’est jamais très loin …
Ce massif montagneux m’inspire. Le brouillard, recouvrant progressivement les sommets, m’a donné envie d’immortaliser ce lieu sombre et presque inhospitalier. J’ai intitulé cette photo « le monde minéral » pour mettre en avant ce mur de lapiaz qui semble infranchissable.

Cette photo est en vente sur la boutique en ligne
J’ai pris l’habitude de faire cette randonnée en fin d’été. La balade jusqu’au belvédère est agréable et la station de Flaine est plutôt déserte à cette période. Alors, vous êtes tenté ?
Emilie