La cascade du Rouget est située sur la commune de Sixt-Fer-à-Cheval. Elle a deux ressauts et mesure 80m de haut ce qui lui vaut le surnom de « Reine des Alpes ».

Comment accéder à la cascade du Rouget ?
Pour atteindre la cascade du Rouget, il faut s’enfoncer dans la vallée du Giffre jusqu’à Sixt-Fer-à-Cheval. De là, traverser le Giffre et prendre la direction Salvagny. Une panneau indique la direction de la cascade.
Comme beaucoup de lieux touristiques, la cascade du Rouget est un site très prisé. Il faut dire que cette cascade est facilement accessible puisqu’il y a un parking juste devant. Pour ceux d’entre vous qui (comme moi) souhaitent accéder à la cascade à pied, comptez 30 minutes. Garez-vous alors sur le premier parking face au tremplin. Sans difficulté, la balade est en partie dans les sous-bois.
Quand photographier la cascade du Rouget ?
La cascade est accessible toute l’année. A noter que la route en hiver est fermée à la circulation. En hiver comme en été, le débit est faible. Je trouve que la cascade est la plus belle au printemps car c’est à cette période que le débit est le plus conséquent.
Comment photographier la cascade ?
Le cadrage et le noir et blanc
Transformer ces photos en noir et blanc est un choix délibéré. L’environnement autour de la cascade n’est pas forcément très esthétique au printemps. La neige a enfin fondu et laisse apparaître une végétation aux tons jaune-marron sur une roche assez sombre.
Par ailleurs, accentuer les contrastes permet d’assombrir l’environnement pour mieux se concentrer sur l’essentiel : ce flux d’eau continu, bruyant qui projette des embruns au gré du vent. Une fois l’eau arrivée en bas de la chute, le torrent peut reprendre son cours ; au début assez doucement avant de repartir vers une course effrénée.
Mais, faut-il pour autant la photographier en entier c’est-à-dire intégrer les deux ressauts ? Pour ma part, j’ai choisi de m’attarder sur la seconde chute et le torrent qui en découle.
Quelle vitesse adopter ?
La dernière question à se poser concerne la vitesse à adopter. Pour ma part, j’aime réaliser des filés. La pose longue lisse le mouvement de l’eau. De plus, elle donne un résultat vaporeux que je trouve visuellement esthétique.

Mais, pourquoi ne pas photographier cette cascade en figeant la chute de l’eau ? ça se tente. Le résultat révèle alors la force et l’intensité de la cascade. De plus, il met davantage en avant la grande quantité d’eau qui s’écoule. Ces deux photos prises le même jour donnent un résultat totalement différent.

Et vous, vous connaissez la cascade du Rouget ?